Les feux d’artifice, souvent critiqués pour leur impact environnemental, sont de plus en plus considérés sous un nouveau jour. En comparant leur empreinte écologique à d’autres divertissements populaires tels que les concerts ou les parcs d’attraction, on réalise que leur impact sur la pollution est nettement inférieur. Cet article vise à démontrer, preuves à l’appui, que les feux d’artifice sont bien moins polluants que beaucoup ne le pensent et présente les initiatives écologiques entreprises pour réduire encore davantage leur impact.
L’empreinte carbone d’un feu d’artifice est souvent jugée en fonction de la quantité de fumée visible ou des résidus chimiques qu’il laisse dans l’air. Cependant, des études récentes montrent que son impact environnemental global est faible en comparaison d’autres types de loisirs.
Un festival, surtout lorsqu’il s’agit d’un grand événement en plein air, génère une empreinte carbone bien plus importante qu’un feu d’artifice. D’après une étude du Shift Project, un festival (type Les Vieilles Charrues) recevant 280 000 personnes sur quatre jours en France produirait en moyenne 14 000 tonnes équivalent de CO₂ soit 50kg de CO₂ par festivalier ! Cette pollution provient de la consommation d’énergie nécessaire pour les systèmes sonores, les écrans, l’éclairage, ainsi que de l’empreinte laissée par le transport du public et du personnel. Comparativement, une session de feux d’artifice pour un événement produit moins d’émissions, principalement parce que leur durée est beaucoup plus courte et qu’ils ne nécessitent pas ou très peu d’électricité.
Les parcs d’attractions fonctionnent quasiment en continu, tout au long de l’année, avec une consommation énergétique colossale. Selon les analyses du Futuroscope, leur parc d’attraction a émis 10 746.7 tonnes de CO₂ en 2019, ce qui représente une empreinte écologique largement supérieure à celle des feux d’artifice, qui sont des événements ponctuels. En effet, les attractions fonctionnant toute la journée, le système de transport des visiteurs, ainsi que les infrastructures du parc entraînent des émissions continues.
Un feu d’artifice est un événement à durée limitée, souvent quelques minutes, et malgré les émissions de particules fines, il reste un divertissement avec une empreinte écologique restreinte. Un feu d’artifice de 5 minutes (type mariage) contient environ 10kg de poudre (matière active) et émet donc environ à 4.8 kg de CO₂ correspondant à un trajet en voiture de 20km (1 kg de poudre noire utilisée pour un feu d’artifice projette dans l’atmosphère 480 grammes de CO2) ce qui est extrêmement faible par rapport aux chiffres des concerts ou des parcs d’attraction. De plus, les feux d’artifice sont généralement organisés lors d’occasions spéciales, comme la fête nationale ou les célébrations de fin d’année, ce qui en limite l’impact global sur une année entière. Seulement 30 minutes après un feu d’artifice, les niveaux de particules fines dans l’air retombent à la normale.
Une étude commandée par le Regroupement des évènements pyrotechniques du Québec a conclu que l’impact des feux d’artifice sur la qualité de l’air lors de grands spectacles à Montréal, Québec et Gatineau respecte les normes environnementales québécoises. L’étude, réalisée par la firme AtkinsRéalis, a utilisé des données provenant de différentes sources, y compris du ministère de l’Environnement. L’impact sur la qualité de l’air est très localisé dans l’espace et dans le temps. Les spectacles pyrotechniques respectent en tout temps la norme environnementale québécoise concernant la quantité de particules fines (PM2.5) sur une période de 24 heures.
Les critiques des feux d’artifice se concentrent souvent sur l’exemple du spectacle pyrotechnique du 14 juillet à Paris. Ce feu d’artifice de grande ampleur, coûtant plus de 800 000 euros, utilise environ 3 tonnes de poudre et génère une quantité importante de particules fines. Cette pollution, bien que temporaire (les niveaux reviennent à la normale après environ 5 heures), est fréquemment citée pour illustrer l’impact environnemental des feux d’artifice. Cependant, cet exemple extrême n’est pas représentatif des feux d’artifice plus modestes organisés par la plupart des municipalités, qui ont un impact environnemental bien moindre (compter 0,5 à 1€ en moyenne par habitants). Édouard Grégoire, directeur artistique d’ARTEVENTIA, souligne dans sa lettre ouverte que les émissions générées par le feu d’artifice de Paris équivalent à celles produites chaque seconde par les véhicules en Île-de-France.
Bien que les feux d’artifice soient relativement peu polluants, l’industrie pyrotechnique n’est pas restée insensible aux enjeux écologiques. Plusieurs initiatives sont en cours pour rendre les feux d’artifice encore plus respectueux de l’environnement.
Les entreprises de feux d’artifice travaillent à la réduction des produits chimiques et déchets utilisés et produits par les explosifs. Par exemple, des recherches se concentrent sur l’utilisation de composants plus naturels et moins polluants, afin de réduire la pollution de l’air et des sols après l’événement. Le plastique fait place au carton et l’aluminium au papier afin de limiter au maximum les résidus non biodégradables (environ 10%) qui retombent au sol.
Concernant la composition de la poudre noire présente dans les bombes d’artifices, elle n’est composée exclusivement que de substances naturelles telles que le charbon, le souffre et le salpêtre.
Les feux d’artifice silencieux représentent une avancée écologique notable. Ils fonctionnent avec moins de poudre et émettent donc moins de particules fines et de CO₂. En plus d’être moins polluants, ils répondent également aux préoccupations liées à la pollution sonore, particulièrement dans les zones urbaines.
De nombreuses entreprises de feu d’artifice adoptent des pratiques visant à compenser leur empreinte carbone. Certaines investissent dans des projets de reforestation ou dans des programmes visant à compenser les émissions générées par leurs événements. De plus, les fournisseurs privilégient désormais des transports plus écologiques pour acheminer les produits, réduisant ainsi les émissions liées à la logistique. Les sociétés spécialisées dans le tir d’artifices contribuent également au nettoyage des zones après le tir des feux d’artifices et ramassent souvent des déchets abandonnés dans la nature comme des bouteilles en plastique.
Au sujet du transport d’explosifs, les sociétés sont tenues d’utiliser uniquement des véhicules diesel. L’état n’a pas encore communiqué sur l’autorisation de l’utilisation de véhicules électriques.
Consultez-ici les actions entreprises (reforestation, réduction des déchets…) par un des leaders du marché de l’artifice en France (Jacques Prevot Artifices). L’entreprise réalise également des bilans complets de sa société disponibles sur leur site web. L’entreprise va même jusqu’à fournir une formule pour permettre à ses clients de calculer leur propre empreinte s’ils se fournissent entièrement chez eux : (12,41 kg CO2 X x kg de matière active) + Votre CO2 sous Scope 1 et 2.
L’entreprise Millétoiles a pu, quant à elle, établir un bilan dérisoire :
« Nous avons calculé que tout ce que nous brulons chez Millétoiles en une année équivaut à 50 km effectué par un Airbus A320. »
Contrairement à la perception commune, les feux d’artifice ont un impact environnemental bien moindre que d’autres formes de divertissement tels que les concerts ou les parcs d’attractions. Ils représentent un loisir à impact limité, surtout si l’on considère les innovations écologiques qui sont en train de transformer l’industrie pyrotechnique. La réduction des produits chimiques, le développement de feux silencieux et l’adoption de pratiques de compensation carbone sont autant d’initiatives qui rendent ce spectacle encore plus respectueux de l’environnement.
Ainsi, bien que chaque activité humaine ait une empreinte environnementale, il est important de replacer les feux d’artifice dans un contexte global. Lorsqu’ils sont utilisés de manière responsable, ils constituent une forme de divertissement visuellement impressionnante tout en restant bien moins polluants que de nombreuses autres activités de masse.
Ah, cet article ! Provocateur, vous dites ? Vous avez raison, il est fait pour agiter un peu les consciences. Après tout, comparons ce qui est comparable ! On pourrait bien sûr débattre des feux d’artifice, mais si l’on pense à leur fréquence (quelques soirées de l’année, pas plus), est-ce vraiment ça qui va faire déborder la planète ? Alors oui, les drones pourraient être une alternative moderne. Mais entre nous, les drones… ça manque un peu de magie, non ? Et pour ceux qui en rêvent, n’oublions pas que les batteries de drones, comme celles des voitures électriques, ne sont pas exactement des championnes du recyclage. Alors tant pis si ça fait débat : les feux d’artifice, c’est beau, c’est rare, et ça fait partie de l’art de vivre – pour nous, ça reste irremplaçable.
L’entreprise PYROPRO s’engage pleinement à respecter l’environnement dans chacune de ses interventions. Elle accorde une attention particulière à la sélection des produits et au nettoyage de la zone de tir. Si cet article a répondu à vos questions et vous a rassuré sur l’utilisation des feux d’artifice pour votre événement, n’hésitez pas à explorer nos offres.